Dans un contexte grandissant de développement durable et de préservation de l’environnement, de nouveaux modes de production et d’alimentation émergent. C’est le cas de l’agriculture urbaine, qui consiste à cultiver et produire des aliments à l’intérieur et aux alentours des villes, activité que l’on retrouvait originellement dans les milieux ruraux. Zoom sur cette nouvelle pratique.
Participer à la préservation de l’environnement
En se tournant vers l’agriculture urbaine, les habitants des villes ont la possibilité de cultiver leurs propres aliments. Ils garantissent donc leur sécurité et leur autonomie alimentaire tout en limitant leur empreinte carbone : les produits sont cultivés sur place au lieu d’être importés. La création d’un potager ou d’un jardin permet également de réhabiliter les espaces à l’abandon ou vacants comme des friches ou des toits d’immeubles où la biodiversité peut se développer.
L’agriculture urbaine, créatrice d’emplois
Dans la commune d’Ostwald, le CIC Aménagement Foncier a développé un projet d’aménagement intégrant l’agriculture dans l’écoquartier des Rives du Bohrie. Un projet qui génère de nouveaux emplois puisque l’agence compte « prochainement mettre 2 hectares à disposition d’un maraicher professionnel. Outre le fait que ce maraicher favorise la vente en circuit-court de sa production, l’idée, c’est que ce dernier fasse également intervenir, participer les quelques 3000 habitants du quartier selon des modalités restant à définir. Des synergies intéressantes seront également à trouver avec le groupe scolaire et le magasin BIOCOOP riverains » informe Nicolas Thevenin, directeur de l’agence CIC Aménagement Foncier du Bas-Rhin. A l’échelle privative, l’agence prévoit également « l’intervention pendant deux ans d’un jardinier professionnel qui officiera en tant qu’assistant à maîtrise d’usage (AMU) » afin d’initier les habitants aux bons usages du potager.
Concilier aménagement et environnement
C’est la volonté portée par le CIC Aménagement Foncier qui souhaite mener ses projets d’aménagement et de construction tout en respectant l’environnement. La mise en place de jardins et potagers en ville répond pleinement à cette ambition. « L’agriculture urbaine nécessite, à notre sens, de donner aux futurs habitants de nos projets les moyens humains et matériels pour que ces derniers puissent y développer des fonctions nourricières ou vivrières. » précise Nicolas Thevenin. Toujours dans l’éco-quartier des Rives du Bohrie, les habitants bénéficient de cabanons privatifs avec l’outillage et les semences nécessaires, un composteur, une citerne à eau… Une nappe phréatique proche du terrain naturel sur laquelle des pompes à eau permettront l’arrosage des potagers sera bientôt installé.